Archive d’étiquettes pour : rencontres

Transformation du marché de l’art, approche critique et processus de création avec l’IA

Une demi-journée de réflexion et d’échange entre artistes t chercheurs aura lieu le mercredi 14 mai à LaMSN (La Maison des Sciences Numériques) à La Plaine Saint-Denis avec, notamment, comme intervenants Olivier Bodini, Agoria, Kim Departe, Nathalie Heinich, Sofia Roumentcheva, Béatrice Lartigue, Calin Segal, Antoine Henry, Asli Çaglar, Thomas Souverain, Mohamed Quafafou, Bertrand Planes

Une première discussion aura lieu autour de l’écosystème des NFTs. Il sera question des interactions entre les acteurs du marché de l’art numérique (blockchains, plateformes, créateurs, collectionneurs, investisseurs, curateurs, etc.), de la transformation du marché de l’art qui oscille entre mondialisation et démocratisation, des nouveaux territoires d’expression pour les artistes, des réseaux sociaux et des nouveaux modèles économiques induits par les NFTs et de la redéfinition du rapport des artistes au public et aux institutions artistiques que cela impose.

Dans un second temps, ces rencontres mettront en valeur des approches techno-critiques au travers de certaines pratiques mêlant art et technologie, souvent sur le mode du détournement, ouvrant la porte à une forme de résistance à la quantification et à la standardisation numérique, permettant la réappropriation et la création de nouveaux récits et imaginaires…

Le troisième et dernier moment de ces rencontres sera axé sur la grande préoccupation du moment : l’Intelligence Artificielle. En particulier sur les nouvelles dynamiques qui se mettent en place avec l’IA qui n’est plus un « simple » outil, mais un facteur de création. Une co-création qui est également à l’œuvre, si l’on ose dire, avec les dispositifs technologiques qui permettent l’interactivité et la participation du public, et ainsi transformer radicalement la manière dont une œuvre est conçue et perçue.

> le 14 mai, 09h00 / 13h00, LaMSN (La Maison des Sciences Numériques) / Sorbonne Paris-Nord, La Plaine Saint-Denis
> https://lamsn.fr/

40e Festival International d’Arts Hybrides et Numériques

Le festival VidéoFormes a pour ambition de croiser les créations les plus singulières de l’art vidéo, des arts numériques et de leurs hybridations avec les champs de l’art contemporain plus établis comme le spectacle vivant, les arts plastiques. Cette année 2025 marque la 40e édition de cette manifestation qui se déroule du 13 au 30 mars.

L’exposition phare regroupe des installations audiovisuelles, créations immersives, arts hybrides et numériques en réalités mixtes (réalité augmentée, virtuelle…) conçues par Mathilde Reynaud, Vincent Cicilliato, Laure Nilus, Cuneaz Giuliana, Agnès Guillaume, Scott Hessels, Ismaël Joffroy Chandoutis, Aurélien Jeanney, Véronique Rizzo, John Sanborn, Scenocosme, Santiago Torres, Grecu Mihai, Nicolas Tourte, François Vogel

L’ensemble de ces œuvres sont présentées dans des lieux différents. Des projections, performances et rencontres complètent la programmation du festival. Une compétition vidéo internationale est également à l’affiche. Structurée autour de 7 programmes d’environ 50 minutes et couronnée par des prix remis par un jury, cette compétition donne à voir la variété et la richesse de la création vidéo contemporaine.

> VidéoFormes, 40e festival international d’arts hybrides et numeriques
> du 13 au 30 mars, Clermont-Ferrand
> https://festival2025.videoformes.com/

science-fiction et nouveaux imaginaires

Dans le contexte de bouleversements auxquels le monde est confronté depuis un demi-siècle, la science-fiction est l’outil de prédilection pour questionner les sociétés actuelles et lire les failles de notre futur immédiat.

Dans les années 2000, les artistes du monde arabe et de ses diasporas s’emparent de la fiction spéculative pour rêver les mondes de demain et dresser un constat sans détours sur l’évolution des sociétés. Par l’anticipation, ils questionnent le présent et le transgressent.

Vidéastes, plasticiens, photographes, performeurs, renouvellent ici les perspectives, redéfinissent les identités et cherchent à offrir des contre-récits émancipateurs : mondialisation, modernité, écologie, migrations, genre ou décolonisation sont quelques-uns de leurs sujets de prédilection…

projections, performances, installations, rencontres, photographies, concerts, ateliers avec Sophia Al-Maria & Fatima Al-Qadiri, Meriem Bennani, Larissa Sansour, Zahrah Al Ghamdi, Souraya Haddad Credoz, Ayham Jabr, Hala Schoukair, Ayman Zedani, Hicham Berrada, Aïcha Snoussi, Sara Sadik, Tarek Lakhrissi, Mounir Ayache, Skyseeef, Gaby Sahhar & Neïla Czermak Ichti

> du 23 avril au 27 octobre, Institut du Monde Arabe, Paris
> https://www.imarabe.org/

Biennale internationale des arts numériques

Némo est de retour en cet automne 2023. Comme les éditions précédentes, la Biennale Internationale des Arts Numériques essaime à Paris et dans toute l’Île-de-France jusqu’au début de l’année prochaine. Plus d’une vingtaine de lieux sont investis pour cette manifestation.

collectif Universal Everything, Maison Autonome. Photo: D.R.

L’inauguration de cette biennale tentaculaire s’est faite au CentQuatre à Paris avec l’exposition Je est un autre ? dont le titre reprend les mots de Rimbaud. Derrière cette assertion, c’est toute une thématique autour des représentations et personnalités multiples que chacun abrite désormais grâce (ou à cause) du numérique.
Copies, doubles, mutants, avatars, identités factices, technologies de l’égo, quêtes de visibilité, (dis)simulations, emprises, deepfakes, chimères, métamorphoses et univers parallèles font désormais partie de notre quotidien.
C’est tous ces « effets miroirs » qui sont mis en scène dans cette exposition au travers de vidéos immersives, d’installations interactives et autres œuvres hybrides conçues par Jean-Luc Cornec (TribuT), Marco Brambilla (Heaven’s Gate), Bill Vorn (Intensive Care Unit), Frederik Heyman (Virtual Embalming), Ian Spriggs (Cœus, Prometheus, Ichor, Tetrad), Donatien Aubert (Veille Infinie), Encor Studio (Alcove LTD)…

Pendant trois mois, d’autres expositions, spectacles, installations, rencontres et performances viendront creuser ce sujet et rythmeront le déroulé de la biennale le temps d’une journée, d’une semaine ou de plusieurs mois. Ainsi jusqu’au 5 janvier à La Capsule, le Centre culturel André Malraux du Bourget, Chen Chu-Yin et Daphné Le Sergent extrapolent autour des DAO (Decentralized Autonomus Organizations) ; en français les Organisations Autonomes Décentralisées. Soit des « communautés internet » formées autour d’un intérêt commun que les deux artistes abordent par le biais de la mémoire artificielle et de l’intelligence collective.

Au Cube de Garges, une exposition collective enterre avec un peu d’avance le monde digital, celui du geste sur nos écrans tactiles, pour nous faire entrevoir le monde de demain, celui des interfaces actionnées par la pensée. Intitulée Cerveau-Machine, cette exposition prévue jusqu’au 16 décembre réunie notamment Memo Akten, Maurice Benayoun, Justine Emard, Neil Harbisson & Pol Lombarte, Mentalista, Adrian Meyer, Julien Prévieux, Marion Roche… Un cycle de projections, deux œuvres de réalité virtuelle réalisées par Mélanie Courtinat et Lena Herzog, un live de Sugar Sugar et une performance audiovisuelle de TS/CN (Panorama) sont également prévus en écho à cette expo.

TS/CN, Panorama. Photo: D.R.

Échantillons de soi est une autre exposition collective autour des « personnalités multiples » qui nous hantent dans le réel comme dans le virtuel et de la pratique d’échantillonnage (son, image). Ou approchant. Les œuvres d’Ines Alpha, Renaud Auguste-Dormeuil, Emilie Brout & Maxime Marion, Grégory Chatonsky, Dasha Ilina, Bettie Nin et Fabien Zocco présentées à La Traverse, Centre d’art contemporain d’Alfortville, brouillent également, pour certaines du moins, la frontière entre sphère privée et monde de l’art.

Au Centre Culturel canadien à Paris, du 7 décembre 2023 au 19 avril 2024, il sera question d’Infinies Variations par le biais des créations de Nicolas Baier, Salomé Chatriot, Chun Hua, Catherine Dong, Georges Legrady, Caroline Monnet, Oli Sorenson, Nicolas Sassoon, Christa Sommerer & Laurent Mignonneau et Timothy Thomasson. C’est le troisième volet d’une trilogie conçue par les commissaires d’exposition Dominique Moulon, Alain Thibault et Catherine Bédard qui explorent, cette fois, la notion de série telle qu’elle se présente dans l’histoire de l’art depuis le XIXe.

Au Bicolore, l’espace culturel et la plateforme digitale de la Maison du Danemark à Paris, sur une thématique voisine (Multitude & Singularité) appliquée aux êtres comme aux technologies, on découvrira des œuvres de Stine Deja & Marie Munk, Jeppe Hein, Mogens Jacobsen, Jakob Kudsk Steensen, Jens Settergren et Cecilie Waagner Falkenstrøm qui reflètent la complexité du monde dans sa version numérique. Aux Gémeaux, Scène nationale de Sceaux, du 8 au 17 décembre, la compagnie Adrien M & Claire B présentera Dernière minute. Une installation doublée d’une expérience immersive qui inclue les spectateurs. Le concept : une minute est étirée sur une demi-heure. La source d’inspiration : le décès d’un père et la naissance d’un fils. Le sujet : l’intervalle, cette fameuse minute, qui précède la vie ou la mort…

Stine Deja & Marie Munk, Synthetic Seduction: Foreigner. Photo: D.R.

Début décembre également, lors de l’Open Factory #7 au CentQuatre, on pourra aussi solliciter Tally, l’apprentie artiste quantique mise au point par Matthieu Poli avec Alexis Toumi et Sven Björn Fi. Cette intelligence artificielle (impossible d’y échapper dans une telle manifestation) utilise les possibilités uniques de l’ordinateur quantique pour composer des œuvres abstraites qu’elle dessine ensuite à l’aide de bras robots. Elle apprend continuellement en intégrant les réactions du public, définissant ainsi une sensibilité artistique propre. Contrairement aux intelligences artificielles génératives classiques qui se contentent de reproduire l’existant, Tally cherche à comprendre en profondeur la structure des œuvres d’art. À voir…

Durant ce trimestre riche en propositions artistiques, on retiendra aussi Lumen Texte, la performance « pour un vidéo projecteur et un plateau vide » du Collectif Impatience au MAIF Social Club à Paris. Chutes, l' »opéra électronique » source d’expérience synesthésique de Franck Vigroux / Cie Autres Cordes à la MAC de Créteil. La nouvelle version d’A-Ronne, le « théâtre d’oreille » conçu par Luciano Berio & Sébastien Roux, proposée par Joris Lacoste au même endroit. Cette pièce sonore explorera les ambiguïtés entre voix et électronique, voix amplifiées ou réverbérées dans l’espace, voix jouées dans le casque ou entendues « à travers » le casque.

On testera Earthscape ou la déambulation philosophique initiée par la Cie Zone Critique, sur un modèle rappelant les dérives situationnistes (en plus sérieux…), qui investira la Scène de Recherche de l’École Nationale Supérieure Paris-Saclay à Gif-sur-Yvette. Sur l’esplanade de La Défense, on retrouvera une autre installation d’Encor Studio, Hemispheric Frontier — un cercle clignotant de néons assez hypnotiques se reflétant sur une surface aqueuse — et la Lune Dichroïque de Jérémie Bellot. Une sorte de grosse boule à facette translucide et colorée. Nourri par la géométrie polyédrique et les arts mathématiques, nous dit-on, ce plasticien et architecte de formation, interroge le rôle de la lumière dans l’espace vécu et dans l’espace perçu à travers des dispositifs audiovisuels immersifs.

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Némo
Biennale internationale des arts numériques
> jusqu’au 7 janvier 2024
> https://www.biennalenemo.fr/

The ocean-space-ocean edition

More-Than-Planet : Ocean-Space-Ocean est un colloque art & science à l’initiative de Makery et d’Art2M sur la thématique des océans et de la biodiversité marine. Cet évènement est co-organisé par Le Cube Garges et l’École des Arts Décoratifs dans le cadre du symposium international sur les arts électroniques ISEA2023.

Cette année, le mot d’ordre d’ISEA est Symbiosis. La symbiose étant une notion polysémique permettant d’explorer, de façon transversale et interdisciplinaire, les mutations et transformations en cours à l’ère du numérique, d’interroger le sens supposé donné au progrès, surtout dans le contexte environnemental et sanitaire actuel et d’imaginer des futurs possibles et viables pour notre planète et nos écosystèmes.

Projet européen, More-Than-Planet (2022-2025) se déploie en partenariat avec Waag, Ars Electronica, Northern Photographic Center, ART2M/Makery, Leonardo/Olats et Zavod Projekt Atol et souhaite réexaminer la façon dont les gens comprennent et imaginent l’environnement au niveau de la planète comme un tout conceptuel. Cette crise de l’imaginaire planétaire est ainsi abordée en collaboration avec des artistes, des penseurs critiques et divers experts d’institutions culturelles, environnementales et spatiales.

Avec pour objectif de développer la conscience sociétale des urgences environnementales, à travers de nouveaux récits environnementaux dans les espaces culturels et publics ainsi que dans des zones critiques spécifiques ; contribuer à l’alphabétisation culturelle et environnementale européenne avec l’imaginaire planétaire comparé ; développer des approches d’innovation collaboratives et axées sur l’art avec des outils critiques et créatifs pour résoudre les problèmes environnementaux d’aujourd’hui ; développer une voie vers le cadre des activités culturelles européennes dans l’espace extra-atmosphérique (ECOSA).

Pour le colloque More-than-Planet : Ocean-Space-Ocean, Makery réunira artistes et chercheurs pour s’interroger sur le rôle des océans dans les équilibres planétaires et sur les perspectives offertes par la biodiversité marine dans la transition écologique. Distribuées sur 2 jours, les 16 et 17 mai à Paris, ces rencontres seront animées par Ewen Chardronnet, Carine Le Malet, Rob La Frenais, Pauline Briand, Miha Turšič et Marko Peljhan — et feront intervenir des artistes, collectifs, historiens d’art et chercheurs : Gabriel Gee (Teti group), Maya Minder, Sébastien Dutreuil, Alice Pallot, Anthea Oestreicher, Hideo Iwasaki, Anne-Marie Maes, Elena Cirkovic, Bureau d’études, Territorial Agency, Disnovation.org et Federico Franciamore.

More-than-Planet : Ocean-Space-Ocean
> 16 et 17 mai, 14h00 / 19h00, Délégation générale Wallonie Bruxelles, 274 bd Saint-Germain, Paris
> entrée libre sur réservation
> https://www.more-than-planet.eu

de la Biennale des Imaginaires Numériques

Émanation des associations Seconde Nature et Zinc, la Biennale des Imaginaires Numériques se déroule jusqu’au 22 janvier sur Aix-en-Provence, Marseille et Avignon. Cette troisième édition, lancée le 10 novembre dernier, est axée autour de la thématique de la nuit. Une thématique déclinée au travers de nombreuses installations, expositions, performances, concerts… Un moment d’échange est également réservé aux acteurs culturels lors de Rencontres Professionnelles du 18 au 22 janvier.

Ce rendez-vous, gratuit sur inscription, propose des tables rondes pour débattre des questions qui traversent actuellement l’art numérique, en particulier à propos des NFT. Une remise du prix de la Fondation Vasarely x Chroniques. Un focus sur le MIAN (Marché International de l’Art Numérique) avec la présence d’artistes, producteurs et programmateurs des pays invités lors des 3 éditions de la Biennale (Québec, Taiwan, Belgique).

Ces rencontres professionnelles seront aussi l’occasion de découvrir le programme européen Digital Inter/Section (DI/S) qui propose des modèles de développement pour des institutions culturelles du secteur des arts et cultures numériques. Ce projet vise à diversifier les sources de revenus et les modèles commerciaux de ces organisations tout en promouvant un développement économique durable, éthique et inclusif..

Rencontres Professionnelles de la Biennale des Imaginaires Numériques
> tables rondes, expositions et performances avec Ombeline Rosset, Pierre Pauze, Lucie-Eléonore Riveron, Justine Emard, Pierce Warnecke, Ana Bedenko, Mario Kudnosky, Klio Krajewska, Nicolas Wierinck, Wen-Chi Su
> du 18 au 22 janvier, Aix-en-Provence, Marseille, Avignon
> https://chroniques.org/

Global Periphery est un symposium hybride sur les activités spatiales et les imaginaires contemporains de l’espace proposé par Annick Bureaud et Marcus Neustetter.

Les imaginaires spatiaux dominants sont ancrés dans la culture des nations qui ont mené la première ère de l’exploration spatiale, en grande partie issus des États-Unis et de l’iconographie hollywoodienne. Mais qu’ont fait — et que font — tous les autres ?

Énoncer, analyser, réinterpréter, questionner, métisser, inventer, créer des imaginaires spatiaux dans et à partir de multiples dimensions est au cœur de Global Periphery où interviendront Eleanor Armstrong, Fabiane Borges, Rohini Devasher, Davis Cook, Michelle Hanlon, Eduardo Kac, Susmita Mohanty, Ale de la Puente, Yoko Shimizu, Frédérique Aït Touati… avec en point d’orgue, Imaginary Futures, une performance collective expérimentale en ligne et sur site conçue par Marcus Neustetter.

> les 23 et 24 septembre, Cité internationale des arts, Paris
> https://www.olats.org/global-periphery

Rencontres & Workshops

NØ est un collectif à géométrie variable emmené par Benjamin Gaulon, artiste, chercheur et éducateur, épaulé pour cette série de rencontres et workshops à la Gaîté Lyrique par Dasha Ilina, artiste numérique, et Pauline Briand, journaliste et autrice.

Avec le NØ LAB, leur objectif est de créer une programmation accessible au grand public qui aborde certaines des grandes questions actuelles liées au numérique, comme la surveillance, le monopole des GAFAM, son empreinte écologique, sa matérialité, l’impact des algorithmes sur nos représentations, mais aussi son pouvoir créateur et libérateur. L’approche choisie est à la fois ludique et subversive. L’idée est ici de démystifier la technique et les technologies pour les rendre plus faciles à appréhender et, par là même, à discuter.

Les rencontres du cycle réunissent des universitaires, des artistes, des activistes, et des spécialistes qui s’appuient sur leur expérience, leur recherche, leur activité professionnelle, et leur créativité pour se saisir de ces sujets avec pour objectifs de montrer leur actualité, leurs ramifications politiques, écologiques et culturelles, et la capacité que chacun et chacune peut avoir à s’en emparer.

Certaines de ces thématiques sont déclinées dans le cadre de six ateliers ouverts à une quinzaine de personnes. Ils permettent d’expérimenter autour de ces sujets avec des artistes posant un regard critique sur la place du numérique dans nos vies pour proposer des moyens de se le réapproprier. Les personnes intervenantes sont invitées à faire un pas de côté pour développer une certaine réflexivité sur leurs pratiques du numérique grâce à l’humour, l’émotion et l’expérimentation, pour faire respirer les imaginaires, cultiver l’autonomie et le sens du collectif, et se réapproprier ces relations.

> du 20 janvier au 23 juin 2022, Gaîté Lyrique, Paris.
> https://gaite-lyrique.net/cycle/no-lab