cultures électroniques et arts numériques

Après les turbulences des années Covid et malgré les séquelles encore en cours, 2022 semble marquer un retour à la normale pour les grands événements publics. Timing idéal pour Scopitone qui célèbre ses 20 ans d’existence en cette rentrée, du 14 au 17 septembre.

Cet anniversaire sera marqué par du mapping projeté dans la cour du Château des ducs de Bretagne. Aux manettes, Yann Nguema (fondateur d’Ez3kiel). Pour cette création, il va puiser des éléments de la culture indienne (s’inspirant de l’exposition Reflets de mondes sacrés visible au château) et les télescoper avec d’autres esthétiques issues de civilisations et époques différentes. Ce métissage culturel en forme d’uchronie architecturale s’animera régulièrement tous les soirs du festival à partir de 21h00.

Rendez-vous quasi-similaire mais sur les bords de l’Erdre, quai Ceineray, avec Joanie Lemercier (co-fondateur du label AntiVJ) pour son l’installation audiovisuelle Constellations qui brille de multiples reflets aux couleurs blanches et argentées nimbées de noir. Des visuels projetés sur de fines gouttes d’eau en suspension forment ainsi des images tridimensionnelles qui nous donnent l’impression de plonger aux tréfonds du cosmos jusqu’aux limites de l’univers. La bande-son est signée Paul Jebanasam.

Sur le front des lives A/V, on retrouve avec plaisir Alex Augier. Il proposera hex/A\, une performance millimétrée qui combine son, vidéo et laser. Attentif à la « mise en scène », Alex Augier sait surprendre le public par des images et des sonorités qui frappent comme des uppercuts. Sébastien Guérive devrait aussi surprendre avec son projet Omega Point en développant une atmosphère ambient et expérimentale, en contrepoint des images organiques du réalisateur Mikaël Dinic diffusées sur onze cylindres.

Plus coloré, plus festif aussi, le tandem formé par S8JFOU et Simon Lazarus devrait embarquer le public dans un univers à la fois rythmé et introspectif avec leur live AV Op Echo. Autre duo au programme, Atoem se partage également entre deux mondes, organique et synthétique, acoustique et électronique. À noter qu’ils seront aussi présents pour une masterclass sur la synthèse soustractive ; c’est-à-dire autour du synthé modulaire qu’ils ont fabriqué et des différentes phases du processus créatif (composition, mixage, enregistrement, etc.).

Le jeudi 15, la salle Maxi de Stereolux devrait résonner sous les assauts combinés de 4 artistes : Maelstrom, Flore, Fasme et Djedjotronic. Cette performance à 8 mains devrait être un des temps forts des lives et DJs sets de cette édition avec Daniel Avery, tête de pont de la première nuit electro qui s’achèvera tôt le matin. Le reste de la programmation musicale nous échappe quelque peu, question de génération…, mais nul doute qu’entre Gazole Inc., Poté, Decius, Asna & Anyoneid, Zone Rouge, Anetha, Myd, Bambounou ou Nesa Azadikhah, cet anniversaire bénéficie de bonnes vibes.

> du 14 au 17 septembre, Nantes
> https://www.stereolux.org/scopitone-2022/

Global Periphery est un symposium hybride sur les activités spatiales et les imaginaires contemporains de l’espace proposé par Annick Bureaud et Marcus Neustetter.

Les imaginaires spatiaux dominants sont ancrés dans la culture des nations qui ont mené la première ère de l’exploration spatiale, en grande partie issus des États-Unis et de l’iconographie hollywoodienne. Mais qu’ont fait — et que font — tous les autres ?

Énoncer, analyser, réinterpréter, questionner, métisser, inventer, créer des imaginaires spatiaux dans et à partir de multiples dimensions est au cœur de Global Periphery où interviendront Eleanor Armstrong, Fabiane Borges, Rohini Devasher, Davis Cook, Michelle Hanlon, Eduardo Kac, Susmita Mohanty, Ale de la Puente, Yoko Shimizu, Frédérique Aït Touati… avec en point d’orgue, Imaginary Futures, une performance collective expérimentale en ligne et sur site conçue par Marcus Neustetter.

> les 23 et 24 septembre, Cité internationale des arts, Paris
> https://www.olats.org/global-periphery

une exposition conçue avec Fact, à découvrir dans les sous-sols de 180 Studios, qui propose des œuvres immersives, génératives, algorithmiques, 3D, holographiques et interactives de  Ryoichi Kurokawa (Subassemblies), UVA (Topologies, Vanishing Point), Caterina Barbieri & Ruben Spini (Vigil), Lawrence Lek + Kode9, Actual Objects, Gener8ion (Romain Gavras & Surkin), Gaika (Convo 2.2 Complex Confessional), Tundra (Row), NONOTAK (Daydream V.6), Ben Kelly & Scanner (aka Robin Rimbaud) (Columns), object blue & Natalia Podgorska, Weirdcore + Aphex Twin (Subconscious), Hamill Industries & Floating Points (Vortex), Ib Kamara, Ibby Njoya

> du 28 avril au 28 août, 180 The Strand, Londres (Angleterre)
> https://www.180thestrand.com/future-shock
> https://www.factmag.com

for space agriculture

Organisé par Esox Lucius, cette exposition de Valère Costes est programmée dans le cadre de la résidence hors les murs de l’Observatoire de l’Espace, le laboratoire culturel du CNES.
Pour que des voyages spatiaux habités puissent se faire, les scientifiques étudient actuellement la possibilité d’une agriculture spatiale permettant aux équipages de pouvoir se nourrir.
Le projet de Valère Costes consiste à mettre en place une série de dispositifs techniques (mécaniques et électroniques) soumettant une sélection d’espèces de plantes à une sorte d’entraînement.
Les contraintes et péripéties liées à ce type de voyage y sont recréés et/ou extrapolées (force centrifuge, vibrations, accélérations, crash tests, perte de repères directionnels et lumineux…); ironisant ainsi non sans humour et avec poésie sur la volonté de cette nouvelle conquête verticale.
Les plantes s’en trouvent déformées, atrophiées, devant s’adapter à ces conditions de croissance en perpétuel mouvement. Chaque dispositif soumettra une plante à un traitement sur tout le long de sa croissance, une relation étroite semblera s’établir dans les binômes dispositifs techniques/plantes.
L’aboutissement du projet se fait sous forme d’herbiers des espèces testées, révélant leur propension à la résilience (déformation, atrophie, exubérance). Ceux-ci sont associés à un dessin du dispositif ainsi qu’à la description précise des conditions du test.
La conclusion philosophique et symbolique reste ouverte car, si la sérendipité est recherchée, celle-ci appartient aux capacités des plantes à accepter leurs conditions de croissance.

> Esox Lucius / Le quai (294M9), 140 rue de la Gare, 71740 Saint-Maurice-lès-Châteauneuf
> ouverture les mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 17h, les samedis et dimanches de 14h à 18h ou sur RDV, jusqu’au 28 août
> https://esoxlucius-art.blogspot.com/

Placée sous le commissariat de Mathieu Vabre, l’exposition Irisations s’inscrit dans un rapprochement entre l’art cinétique, l’art optique et la création contemporaine à l’ère du numérique et participe au renouvellement de ces courants artistiques majeurs du XXe siècle. C’est en quelque sorte la « suite de la suite » de ce que Mathieu Vabre avait proposé pour les 40 ans de la Fondation Vasarely en 2016.

Les œuvres présentées explorent le rayonnement lumineux, son spectre, ses couleurs et le phénomène perceptif. Au fil des installations et dispositifs présentés dans l’exposition, les ondes lumineuses sont reflétées, réfractées, diffractées… laissant entrevoir de multiples arcs-en-ciel.

Ce phénomène d’irisation est recréé mécaniquement dans une « chambre à bulles de savon » par Verena Friedrich (The Long Now). Hernan Zambrano s’amuse aussi avec une bulle de savon qu’il « tisse » grâce à un système de fils de nylon sur lesquels glisse de l’eau savonneuse. Les spectateurs pouvant interagir, jouer avec les fils et modifier ainsi les formes générées (Iris).

Flavien Théry joue sur la décomposition des couleurs, en suscitant la confusion avec un dispositif stroboscopique (Le Blanc n’existe pas) ou en faisant défiler le spectre des couleurs de manière décalée (Les contraires n°2). Romain Tièche se base également sur un défilement sur écran d’une lumière blanche décomposée en couleurs chromatiques primaires (vert, rouge, bleu) (Random Shot Of The Light).

Couleur inexistante qui nait de la superposition du bleu et du rouge, le magenta est extra-spectral comme l’avait démontré Newton en son temps. Une expérience qu’a recréé Alistair McClymont (Magenta).

Lucien Bitaux s’inspire et matérialise des phénomènes de troubles de la vision via des sculptures combinant de multiples prismes (Les Liminaux). Il présente également des gravures photographiques sur plastique. L’angle de vue révèle les couleurs par endroits, selon la découpe préalable et la chaleur dégagée au moment de la gravure sur des filtres polarisants (Les Images Phénoménologiques).

À l’extérieur de l’Espace Gantner, Natalia de Mello a installé des sculptures d’acier recouvertes de peinture holographique iridescente ; en d’autres termes, qui réagit uniquement à la lumière du soleil (Fragments d’arc-en-ciel). Un petit système d’arrosage permet même de recréer un arc-en-ciel.

Adrien Lucca s’est interrogé sur la différence entre lumière naturelle (chaude) et artificielle (froide). En modulant des milliers de diodes électroluminescentes, il a réussi à se rapprocher des variations qu’offre la lumière naturelle de fin du jour (Lampe Ciel 1.2).

> jusqu’au 16 juillet, Espace Multimedia Gantner, Bourogne
> https://www.espacemultimediagantner.cg90.net/

L’ère des médias semblables à la vie

Exposition organisée par le prestigieux ZKM (le Centre d’art et de technologie des médias de Karlsruhe), en collaboration le CDA d’Enghien, BioMedia propose des pièces et dispositifs « bio-mimétiques ». À la différence du bio-art qui œuvre au plus près de l’organique, le bio-mimétique cherche à se rapprocher de la vie par la mécanique, l’électronique et la cybernétique. Sur ce postulat, deux tendances sont proposées au travers de cet événement. L’une sous l’angle des technologies appliquées au domaine de l’environnement sous la forme d’écosystèmes hybrides et l’autre, sous celui des technologies relatives cette fois à l’humain, permettant d’envisager une « évolution artificielle ».

Jake Elwes, CUSP, 2019. Photo: D.R.

Le premier volet présente, notamment, le Supraorganism (2021) de Justine Emard. Une installation évolutive basée sur les mouvements d’un essaim d’abeilles qui fait réagir des sculptures robotiques en verre suspendues comme des mobiles. Jake Elwes joue également avec des données animales, celles d’oiseaux des marais soumises à l’intelligence artificielle, pour tenter un dialogue entre créatures artificielles et naturelles (Cusp, 2021). Anna Dumitriu et Alex May attirent notre attention sur le changement climatique en (re)créant des micro-organismes unicellulaires — ancien et ultime témoignage de vie avant la grande catastrophe — qui baignent dans des récipients en verre nimbés de couleurs hypnotiques (ArchæaBot, 2018-2019). L’installation de Jakob Kusdsk Steensen, Re-Animated (2018-2019) est également nimbée de reflets verts, bleus et violets. Ces paysages virtuels nous immergent dans un écosystème complet, à la fois réaliste et étrange; un peu comme celui de la planète Pandora…

Anna Dumitriu & Alex May, ArchæaBot: a post climate change, post singularity life-form, 2018-2019. Photo: D.R.

Le deuxième « chapitre » met en scène des machines, des robots et des androïdes à l’hyperréalisme troublant. Celui d’Anna Dumitriu et Alex May ressemble encore à une poupée mécanique améliorée, capable de se déplacer et de réagir aux sollicitations du public grâce à des capteurs combinés à des algorithmes (Cyberspecies Proximity Digital Twin, 2020). Les androïdes siliconés de Maija Tammi (One Of Them Is A Human #1, 2017) et de Stephanie Dinkins (Conversation With BINA48, 2014) sont beaucoup plus intrigants. Leur apparence, leur ressemblance poussée étant la source du malaise que l’on ressent en leur présence. Ces deux propositions illustrent la fameuse notion de « vallée dérangeante » avancée par le roboticien japonais Masahiro Mori dès les années 70s.

Jakob Kusdsk Steensen, Re-Animated, 2018-2019. Photo: D.R.

BioMedia — l’ère des médias semblables à la vie, exposition organisée par le ZKM en collaboration le CDA d’Enghien avec Anna Dumitriu, Jake Elwes, Justine Emard, Stephanie Dinkins, Jakob Kudsk Steensen, Alex May, Christian Mio Loclair, Matthew Lutz, Alessia Nigretti, Sascha Pohflepp, Maija Tammi, Jeroen van der Most, Peter van der Putten, Fabien Zocco

> du 13 mai au 8 juillet, Centre Des Arts, Enghien
> https://www.cda95.fr/

Anna Dumitriu & Alex May, Cyberspecies Proximity Digital Twin, 2020. Photo: D.R.

Carnegie Hall’s citywide festival

Un voyage dans le monde de l’afrofuturisme — une esthétique et une pratique en constante expansion — où la musique, les arts visuels, la science-fiction et la technologie se croisent pour imaginer des réalités alternatives et un avenir libéré au travers du prisme des cultures noires.

Durant cette édition 2022 du Carnegie Hall’s citywide festival, l’essence sonore de l’afrofuturisme est célébrée avec du jazz, du funk, du R&B, de l’afrobeat, du hip-hop, de la musique électronique, etc. Au-delà, dans toute la ville de New York, des organisations culturelles présentent une programmation multidisciplinaire qui touche les philosophies et disaporas africaines, la fiction spéculative, la mythologie, la bande dessinée, la physique quantique, la cosmologie, la technologie, etc.

La programmation propose également des projections de films, des expositions et des entretiens avec certains des principaux penseurs et créatifs de l’afrofuturisme. Initiation pour les uns et quête continue pour les autres, ce périple à travers l’espace et le temps va enrichir et revitaliser notre rapport aux nouveaux futurs et aux futurs passés.

Concerts, expositions, films, littérature et rencontres avec DJ Spooky, Flying Lotus, Sun Ra Arkestra feat. Kelsey Lu & Moor Mother, Nicole Mitchell & Angel Bat Dawid, Chimurenga Renaissance & Fatoumata Diawara, Carl Craig Synthesizer Ensemble, Theo Croker

> jusqu’au 10 avril, Carnegie Hall, New-York (États-Unis)
> http://carnegiehall.org/afrofuturism

L’exposition collective, Réseaux-Mondes réunit une soixantaine d’artistes, architectes et designers qui interrogent la place du réseau dans nos sociétés innervées par les réseaux sociaux et la dématérialisation même du réseau. Au cœur des enjeux sociétaux et des mutations artistiques, celui-ci ne cesse de se démultiplier.

Une centaine d’œuvres, des années 1940 à aujourd’hui, sont exposées, dont plusieurs conçues spécialement pour l’exposition : certaines réactivent des réseaux disparus, tel que le Minitel, alors que d’autres sont connectées en temps réel au réseau Internet, aux réseaux de cryptomonnaies, ainsi qu’à des plateformes de réseaux sociaux, comme Twitter.
Cette exposition débute avec les utopies architecturales de l’après-guerre. La notion de « réseau global » se retrouve alors dans les pratiques artistiques autour de la cybernétique, en même temps que surgit la société de l’information. Dans les années 1980, le réseau informatique est devenu le médium artistique avec l’art télématique puis le Net.art, dix ans plus tard : les pratiques artistiques se développent en réseau, dans une dimension politique et ubiquitaire.
Après l’utopie émancipatrice du réseau, les artistes questionnent de manière critique ses effets liés à une société de surveillance, à l’omniprésence des réseaux sociaux et à l’émergence des blockchains, dans une dimension invisible, voire occulte, du réseau.
avec Marie-Sarah Adenis, Alice Anderson, Archigram, Neïl Beloufa, Andrea Branzi, Heath Bunting, Constant (Constant Nieuwenhuys), Simon Denny, Diller Scofidio + Renfro; Elizabeth Diller (Diller Scofidio + Renfro), Laura Kurgan (Columbia Center for Spatial Research) & Robert Gerard Pietrusko (Warning Office), Günther Domenig & Eilfried Huth, Louise Drulhe, Uta Eisenreich, David-Georges Emmerich, EcoLogicStudio (Claudia Pasquero & Marco Poletto), Lars Fredrikson, Yona Friedman; Gjertrud Hals, Sheila Hicks, Isidore Isou, JODI (Joan Heemskerk & Dirk Paesmans), Hella Jongerius, Allan Kaprow, Ugo La Pietra, František Lesak, Mark Lombardi, Giulia Lorusso avec Benjamin Lévy (Ircam), Jill Magid, Leonardo Mosso, Serge Mouille, MVRDV, Trevor Paglen, PAMAL_Group, Julien Prévieux, RYBN. ORG, Tomàs Saraceno, Alan Saret, Nicolas Schöffer, Robert Smithson, DRIFT (Lonneke Gordijn & Ralph Nauta), Studio Formafantasma (Andrea Trimarchi & Simone Farresin), Jenna Sutela, Mika Tajima; Team X, Samuel Tomatis, Katja Trinkwalder & Pia-Marie Stute, Thewrong.org, Richard Vijgen, Addie Wagenknecht, Marcel Wanders, Daniel Widrig, Ulla Wiggen…

> jusqu’au 25 avril, Beaubourg, Paris
> https://www.centrepompidou.fr

37ème Festival International d’Arts Numériques

Observatoire, producteur et diffuseur d’arts hybrides et
numériques, le festival VidéoFormes propose une sélection d’œuvres qui témoignent d’un équilibre sensible entre langage artistique audio-visuel poétique et bases d’inspirations scientifiques, en reflet des événements récents liés à la pandémie qui ont interpellé à la fois public et experts.

Notre rapport à la recherche scientifique et aux développements sociétaux sont désormais fortement impactés par une attente, un questionnement fort des citoyens de notre monde devenu village global. Les œuvres choisies sont en résonance avec ces attentes et questionnements. Elles sont aussi des ouvertures sur des possibles, des utopies basées sur la science et la technologie dans une quête d’un monde meilleur, sensible, si possible plus humain.

Une présentation d’œuvres en réalité virtuelle ainsi que des expositions d’installations numériques se tiendront dans les différents lieux de la manifestation. Les performances audiovisuelles de Franck Vigroux et Kurt d’Haeseleer le vendredi 18 mars et de Iury Lech le samedi 19 mars clôtureront les soirées du festival à la Maison de la culture – Salle Boris Vian. Les expositions se prolongent jusqu’au 3 avril.

> du 17 mars au 03 avril, Clermont-Ferrand
> https://festival2022.videoformes.com/

Arts numériques & musiques électro

En ces temps difficiles, saluons la naissance d’un nouveau festival d’arts numériques tourné vers l’avenir et 100 % gratuit. Organisé et piloté par l’Intercom Bernay Terres de Normandie en partenariat avec la Ville de Bernay et avec le concours de la Maison des Jeunes et de la Culture de Bernay, ce festival propose un éventail de croisements entre le numérique et des disciplines artistiques telles que les arts visuels, la musique électronique, les arts plastiques, le graphisme ou le cinéma.
Au programme, des balades et spectacles projetés en hologramme, des ateliers, un parcours d’exposition conçu par Adrien M & Claire Bet, des œuvres mobiles, génératives et interactives créées par le duo PET.CORP, des projections et du vidéo-mapping, du cinéma d’animation (2D et 3D) issu des studios Miyu, des performances vidéo-graphiques (Jacques Perconte) et chip-tunes (Sidabitball alias Pierre Boquet, Ailadi), des live-sets (Arnaud Rebotini, Joris Delacroix, Verlatour…).

> du 11 au 13 mars, gratuit, Abernay (Normandie)
> https://bernaynormandie.fr/annee-zero-festival-arts-numeriques/